C'est le titre en une du Dauphiné Libéré du 22 Novembre. Il fait référence à la station des Ménuires. L'immeuble des Clarines est en cours de déconstruction. Le sous titre est le suivant " les menuires font disparaitre les traces les plus choquantes d'un urbanisme que l'on accepte plus". Plusieurs raccourcis dans cet article. D'abord on n'efface pas tout. C'est le second immeuble qui va être rasé et à mon humble avis, ce sera le dernier. Pourquoi ? tout simplement parce que l'on a rasé, pas forcément les immeubles les plus laids, mais ceux qui appartenaient à un même opérateur. Je vois difficilement des opérations de démolition de copropriétés. Il faudrait pour cela un arrêté d'insalubrité, l'accord de multiples copropriétaires, etc.. concrètement, cela n'est quasiment pas imaginable. Donc on n'efface pas tout, mais uniquement une toute petite partie des immeubles construits au début de la station. Le solaret, détruit il y a deux ans, c'était 300 lits, la résidence les clarines, rasée cette année c'est 400 lits. Sur 30 000 lits que comptent les Ménuires, cela représente 2 %. A lire l'article, on a le sentiment, qu'aux Ménuires, tout est maintenant haut de gamme, luxe, et clientèle à très haut pouvoir d'achat. Si la tendance qui se dessine est effectivement d'aller vers des produits d'hébergement de plus haute qualité, il n'en reste pas moins que la station des Ménuires a, et aura pendant encore longtemps, des hébergements de bonnes qualités certes, mais pas tous avec un jacuzzi... Les Menuires, c'est la glisse dans le plus grand domaine skiable du monde, mais encore accessible à un large public, sachant bien qu'un budget vacances d'hiver est déja très élevé. Nous n'avons pas la même clientèle que Courchevel. Il en faut pour tous les gouts.
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