Le blog des 3 Vallées

Accord CDA - SOFIVAL

Après plusieurs mois de négociations, la Compagnie Des Alpes va prendre une participation dans le groupe familial qui exploite les domaines skiables de Val d’Isère, Avoriaz, Valmorel et la Rosière, dans les Alpes.

La Compagnie des Alpes (CDA) prendra à compter du 1^er octobre une participation de 60 % dans la Société des téléphériques de Val d’Isère (STVI), gérée par la Sofival (80 M€ de chiffre d’affaires en 2006), et disposera d’une présence à hauteur de 20% dans les sociétés exploitant les domaines de Val d’Isère, d’Avoriaz, de Valmorel et de la Rosière. La CDA bénéficiera par ailleurs d’une option d’achat du solde du capital de la STVI en 2013. Cette opération sera financée par une augmentation de capital "réservée à Sofival qui, à cette occasion, prendrait une participation de l’ordre de 8 % dans le capital de la CDA".

La Compagnie des Alpes exploite plusieurs grands domaines skiables (Tignes, Les Arcs, La Plagne, les Ménuires, Méribel…) et, pour équilibrer son activité, a développé ces dernières années un pôle dédié aux parcs de loisirs, qui compte aujourd’hui une vingtaine de sites (parc Astérix, Grévin, Bagatelle, Walibi, le Grand Aquarium de Saint-Malo…). La CDA a réalisé pour son exercice 2006 un chiffre d’affaires de 456 M€ et dégagé un bénéfice net de 41 M€.

Une bonne pratique à souligner

Chaque année en France, 1.500 tonnes de skis et de surfs usés partent à la décharge, mais une société savoyarde, Tri-Vallées, a commencé à valoriser ces déchets en récupérant le métal et en transformant les matériaux composites restants en combustible pour cimenteries.

C'est le village d'Aime, au milieu des stations de ski savoyardes, dont les bennes de la déchetterie débordaient de skis chaque fin de saison, qui a demandé à Tri-Vallées, employant 49 salariés à la gestion des déchets à Gilly-sur-Isère (Savoie), de trouver une solution.

L'expérience débute en 2006. Douze tonnes de skis, surfs et chaussures de ski sont collectées à La Plagne. Tri-Vallées fait le tour des loueurs de la station qui renouvellent un tiers de leur matériel chaque année. La collecte est facturée au loueur 2 euros par paire de skis, surf ou luge.

Le matériel récolté est broyé par l'entreprise Sibuet située à Chamoux-sur-Gelon (Savoie), qui emploie 60 salariés et gère les déchets de 250 communes. S'inspirant d'une technique allemande, la firme a mis au point une filière pour transformer les déchets encombrants incinérables (canapés, matelas...) en combustible pour cimenteries.

Les skis sont broyés. Un aimant retire la ferraille qui sera vendue. Les différentes lamelles qui composent le ski sont récupérées et intégrées à d'autres matériaux afin de fabriquer un combustible pour les cimenteries.

"On ne gagne pas beaucoup d'argent là-dessus mais on prend un pari sur l'avenir", explique Laurent Dupont, directeur de Sibuet qui facture cette prestation.

La cimenterie Vicat de Saint-Egrève, dans la banlieue grenobloise, brûle ce combustible, contre rémunération. "C'est un service à la société en terme d'environnement. On brûle à 2.000 degrés, il n'y a pas de cendre, pas de fumée et ça permet de réduire les gaz à effet de serre", affirme Grégoire Douillet, responsable des combustibles et de la valorisation des matériaux de substitution chez Vicat.

"Cela permet aussi de réaliser des économies car trois tonnes de déchets combustibles permettent d'économiser une tonne de pétrole", souligne Sylvain Bontron, responsable d'exploitation chez Tri-Vallées.

Cette année, Tri-Vallées prévoit d'étendre la collecte chez les loueurs de Haute-Savoie et de l'Isère, principaux départements avec la Savoie où on pratique le ski en France. On estime que la seule Savoie jette 400 tonnes de skis par an.

l'accueil en station : un gigantesque chantier

A l'initiative de la commune de Saint martin de Belleville, les parties prenantes des 3 stations de la vallées des Belleville ouvrent de nouveau le dossier de la qualité de l'accueil, dans nos stations. Les audits en cours mettent d'ores et déja l'accent sur de nombreux dysfonctionnements. Je crois que  l'un des principaux problèmes auxquels on risque d'être confronté, sera le fait de croire que le fautif c'est l'autre.

"Chez nous tout est parfait", par contre chez le voisin, alors la, il y a matière à critiquer.

Cette démarche ne sera réussie que si les acteurs économiques, les services, font preuve d'humilité et reconnaissent leur manque. Les hébergeurs ( agence immobilière, hôteliers, résidences de tourisme ) ont bien évidemment leur part de responsabilité dans le processus d'accueil.  Déterminons nos lacunes, et corrigons vite le tir. Notre avenir en dépend.

Disparités des résultats

La saison n'est pas encore finie, mais on peut d'ores et déja avoir une idée assez précise du bilan de cette saison d'hiver 2007.

La disparité des résultats confirme une tendance de fond, à savoir que les stations des Alpes du Nord, situées au dessus de 1500 Mètres tirent clairement leur épingle du jeu. Il ne serait pas surprenant que la station de Val Thorens par exemple,  voit son Chiffre d'affaire progresser par rapport à l'an dernier.

Pour les stations des Vosges,J'ai du mal à croire, que le substitut aux pentes enneigées soit le VTT. Il faut que l'on trouve d'autres idées.

Luge d'hiver : Testée et approuvée

Val Thorens possède depuis 6 ans maintenant, une piste de luge de 6 kilomètres de long.

J'ai eu l'occasion de pratiquer cette activité ce dernier dimanche. Cela faisait quelques années que je n'avais pas eu l'occasion de remonter sur une luge. J'ai trouvé cette pratique de glisse très décapante. J'ai seulement regretté que les luges bob, ne soient pas de meilleures qualités. A part ce léger problème, faire de la luge pendant 3/4 d'heure, c'est vraiment génial. C'est une autre façon de voir et de découvrir la montagne. 15 euros la descente, forfait inclus. Possibilité de faire cette activité en fin d'après midi. Bien penser à prendre un appareil photo. Le protéger, car les chutes seront probablement nombreuses.

Que la montagne est belle

Avec 1 mètre de neige, la montagne c'est magique. Plusieurs stations ont mis des webcams panoramiques, soit au coeur station, c'est le cas de val thorens , soit en ligne de crête, c'est le cas des Ménuires.

Quelque soit la position de la web cam, quand on se trouve au bureau, en ville, sous un plafond de nuages, voir ces instantanés me procure un vrai bonheur. Les web cams sont devenues ces dernières années un véritables outil pour choisir son lieu de vacances. Elles ne trompent pas. La vérité est donnée à nos  clients.  La seconde partie de la saison sera donc très nettement plus enneigée que la première. Puissent nos clients en profiter.

l'optimisme n'est pas de rigueur

C'est dans le journal le figaro que je découvre cette article "les stations peinent à faire le plein". La veille j'avais lu un article qui prenait le contre pied parfait. Qui croire, que pensez  ?

2007 ne sera pas un grand cru. C'est une certitude. Par contre, le bilan sera très contrasté entre les stations et entre les différentes parties prenantes des stations : société de remontées mécaniques, hébergeurs, commercants, restaurateurs,etc..

Une catégorie professionnelle va, à mon sens, souffrir plus que d'autres : les loueurs de ski. Une intense bataille a été engagée depuis quelques années. Elle atteind son paroxysme en 2007. Sport 2000, Ski Set, Twinner, Intersport, et maintenant Décathlon se livrent à un rude combat. Il y aura des perdants.

Pour les hébergeurs, un (grand) gagnant : les résidences de tourisme.

Néanmoins, il faut attendre la fin de saison. Comme disait mon grand père, c'est une fois que le troupeau est passé que l'on peut compter le nombre de bouses...

Ne perdez pas vos enfants dans les 3 vallées

Localiser ses enfants sur les pistes de ski, c'est désormais possible grâce à une petite balise portable Vigeoski. Développée par les sociétés Assetracker et Dreamap en partenariat avec Bouygues Telecom.
Vigeoski se présente sous la forme d'une petite balise de la taille d'une pile, qu'il suffit de placer dans la poche d'une combinaison de ski. Les parents peuvent envoyer un SMS depuis leur téléphone mobile avec le mot "locski" et le numéro de la balise qu'ils souhaitent localiser. Une réponse leur parvient quelques instants plus tard, indiquant le prénom de l'enfant, l'heure et le nom de la piste sur laquelle il se trouve.
La localisation peut également être visualisée sur une carte disponible sur le Web ou I-mode.
Les parents ont le choix entre deux possibilités : 18€ la location de la balise pendant une semaine, sans compter le coût des SMS, ou un forfait de 30€ la semaine pour la location de Vigeoski, 6 localisation et une session de suivi en continu de 30 minutes.

Actuellement en test dans la station de Risoul, nul doute que si les résultats sont probants, ce système sera proposé très prochainement dans les stations des 3 vallées.

la protection de l'environnement

L'article du journal Le Monde sur l'évolution du comportement des français par rapport à l'environnement est plutôt positif. Cela donne une note d'optimisme à mon quotidien, car ce que je constate, me laisse bien souvent désespéré : incivilités sur la route, dans la rue, dans les lieux publics, etc..

Cette semaine, un groupe de travail  des principaux spécialistes du climat, réuni à Paris, va dresser un tableau très pessismisme sur l'avenir de la planète. Des pré rapports confirment que l'impact de l'activité humaine est considérable sur le changement du climat.

Malgré cela, je veux croire que rien n'est perdu. Il faut que chacun se remette en cause dans son comportement, dans sa façon de se déplacer, de consommer, de vivre tout simplement.  J'ai pris l'initiative en 2006, de faire certifier ISO 14001 notre agence 4-6 Immobilier. Même si l'impact de notre activité est faible, nous souhaitons pouvoir agir à notre niveau, expliquer aux différentes parties prenantes de l'entreprise : clients, fournisseurs, salariés, l'enjeu que représente la protection de l'environnement.

Nous ne sommes pas parfaits, loin s'en faut. Mais si nous voulons que demain nos clients et nos enfants puissent encore profiter de la montagne, de la neige, de l'air pur, il faut agir maintenant. Chacun à son niveau. Dans son entreprise, chez soi. Avec notre entourage, nos enfants.

La concurrence même pour les grands domaine existe

La concurrence sera rude dans les prochaines année. Le journal Le Temps détaille les prochaines constructions de station ex nihilo, dans les pays de l'Europe de l'Est. La concurrence est une bonne chose, elle stimule et donne de l'énergie. Le marché français est pour moi, le vrai marché d'avenir.

Bien sur que les marchés anglais, néerlandais et belges sont des marchés ou nous devons d'être présent.  Mais le vrai marché, c'est la France. Pour plusieurs raisons : moindre déplacement, pas de barrière de la langue, bonne qualité du produit. Pour continuer à conserver une place majeure sur ce marché, et pour éviter que nos concitoyens partent dans les stations de l'est, soyons performant, soyons accueillant, ayons de bon rapport qualité/prix. Nos clients français ne nous serons pas infidèles si nous sommes à la hauteur de leurs attentes.