Le blog des 3 Vallées

Les droits de mutation passent la barre des 10 milliards

En 2007, les droits de mutation se sont élevés à plus de 10 milliards d'euros. L'importance du produit de cette taxe payée par les acheteurs d'un bien immobilier ancien franchit là un seuil symbolique. Dix milliards, c'est le coût de construction de quatre porte-avions Charles-de-Gaulle . Cet impôt est supporté pour l'essentiel par les ménages, car près de 80% du produit des droits de mutation proviennent de l'immobilier d'habitation et 20% des transactions professionnelles. 

Cette masse, qui atteindra même 10,6 milliards en 2008 selon les projections de Dexia Crédit local, est donc en débat. Après les années 2004 à 2006, qui ont vu un milliard supplémentaire tomber chaque année dans les caisses des collectivités locales les départements en perçoivent près des trois quarts , c'est l'heure du ralentissement. La hausse s'est limitée à 500 millions (+5%) en 2007 et seuls 200 millions de plus (2%) sont attendus en 2008. Les recettes des droits de mutation dépendent en effet du nombre de transactions et des prix de l'immobilier.

Mais aujourd'hui, ces 10 milliards pèsent aussi lourd du côté de ceux qui les paient que de ceux qui en profitent. C'est un frein fiscal à la mobilité des Français, ce qui est néfaste pour le marché du travail et pour la consommation quand l'habitat représente le quart des dépenses d'un ménage. Du coup, la commission Attali propose pour «libérer la croissance» de supprimer les droits de mutation sur un bien immobilier jusqu'à une valeur de 500000 euros et de les rendre progressifs au-delà.

Tout en reconnaissant le problème posé par les droits de mutation, Bercy n'a pas encore relevé cette suggestion et personne ne s'est apparemment risqué à calculer le montant à compenser dans les finances locales. Cette cagnotte inattendue leur a permis de financer des dépenses sociales en pleine progression (RMI, personnes âgées, handicap), transférées par la décentralisation.

Les volumes en jeu sont si importants qu'une réduction même légère de l'assiette de cet impôt mettrait des départements en difficulté financière. Ils dépendent aujourd'hui du marché de l'immobilier dont le retournement est annoncé.

L'appartement fantôme

L'annonce faisait rêver : un 38 m2 pour 6 personnes dans une résidence au pied des pistes, d'Arc 1800 pour 550 Euros seulement, en pleine vacances scolaires. Idéal pour ces clients trop contents à l'idée de découvrir une nouvelle station de Savoie. Le rêve a fondu comme neige au soleil quand ils ont appris que le propriétaire de cet appartement fantôme était introuvable.

Une belle arnaque sur internet. L'offre parue sur un site, paraissait intéressante. Et le "propriétaire" a insipiré confiance à ces clients. C'était un un français qui habitait Londres. Très sympa, qui n'a pas hésité à donner ses coordonnées, et les détails sur sa location.

Après le virement de l'intégralité de la location, le pseudo propriétaire n'a pas hésité à communiquer toutes les infos concernant l'arrivée du client  en station.

Depuis Samedi 9 Février , le téléphone est sans cesse occupé, plus personne ne répond. Et bien sur, point d'appartements.L'arnaque est prises très au sérieuse par la gendarmerie, car elle n'est pas isolée, malheureusement. Ce n'est pas la première fois que l'on voit ce genre d'escroquerie.

On a tellement décrié les agents immobiliers locaux, qu'il est bien de rappeler que nul système n'est parfait. La location directe, de propriétaire à locataire peu effectivement être séduisante sur le papier. Encore faut-il que le propriétaire puisse, en toute légalité se charger : du réceptif des clients, du ménage et de l'état des lieux.  Si il est présent sur la station, cela pose peu de problème. si ce n'est pas le cas, qui se charge de ces missions, à quelles conditions, etc..

Qui se charge de changer l'ampoule ou de réparer le lave vaisselle qui tombe en panne ?

Par ailleurs, il faut rappeler que les agences immobilières commercialisent les périodes de basse et de mouyenne saison, avec la société de remontées mécaniques, dans des conditions tarifaires plus avantageuses pour le client locataire. Paradoxe : le client locataire payera dans 90 % des cas, moins cher son séjour ( hébergement + forfait ) en station, si il passe par une agence immoblière.

Et puis, dans le temps, les propriétaires se lassent également du 25ème coup de téléphone du client qui veut louer en Février. surtout si ce client appelle le Samedi soir après 22 H 00, ou le dimanche matin à  8 H00.

Les agences immobilières ne sont pas parfaites. Loin de la. Elles sont perfectibles. 4-6 Immobilier encore plus que les autres. Néanmoins Elles ont l'avantage d'avoir pignon sur rue, et d'être "dans la place" pour écouter leurs clients locataires et leurs clients propriétaires.

Elections communales

Traditionnellement les élections communales sont toujours l'occasion de grands débats, de remise en question, de présentation de stratégie, etc.

En 2001, nous avions eu la chance d'avoir 2 listes en présence. Le choix était possible. Cette année il semblerait qu'il n'y ait qu'une seule liste, avec 23 candidats. Sachant qu'il y a 23 postes à pourvoir, Difficile de voir l'intérêt d'allé voter. Pour autant, se rendre aux urnes, c'est ne faire que le minimum dans son rôle de citoyen. J'en profite d'ailleurs au passage pour saluer le travail de tout ceux qui s'impliquent dans la vie communale. Bravo à eux pour leur implication.

En tant que citoyen "passif", j'aimerais bien connaitre ce qui va animer les candidats pendant leur mandat. Je reste persuader que, comme pour une entreprise, il faudrait qu'au niveau communal, nous puissions avoir une vraie stratégie pour les 6 ans à venir, écrite, formalisée, et communiquée à toutes les parties prenantes de la vie économique, sociale et culturelle de notre vallée.

Un mi saison réussie

C'est à la fin de la saison, qu'on peut définitivement savoir si la saison a été bonne ou pas. Pourtant, il ne faut pas bouder notre plaisir, cette première partie de saison a été bonne, voir très bonne.  La neige a été et est au rendez vous. Nos clients sont la et visiblement contents d'être la : reportages Altitude 3000

Il faut continuer à faire en sorte que tous les professionnels des stations continuent à améliorer leurs services et la qualité de leurs prestations. Si on souhaite fidéliser nos clients, nous n'avons pas le choix. Il faut que l'on soit au top du début jusuq'à la fin de saison. Le sourire ne doit pas être de circonstance. Il doit être un engagement permanent.

Val Thorens a ouvert - les menuires c'est pour le 8 décembre

Contrairement à l'an dernier, la saison commence sous de bons augures. Rien n'est gagné, mais cela s'annonce plutôt bien.

L'an dernier à la même date, il n'y avait pas de neige du tout jusqu'à 2600 mètres. Cette année pour le bonheur des amateurs de glisse, on ski dans d'excellentes conditions dans la vallée des Belleville : voir quelques photos.

L'an dernier, les médias ne tarissaient pas sur les déboires des stations alpines, dûs au manque de neige. Cette année, c'est tout le contraire : reportage TF1

Croisons les doigts pour que cet état de grâce dure le plus longtemps possible.

Snow diving : ils plongent dans la neige

La station de Val Thorens accueillera, en exclusivité européenne, un nouveau et spectaculaire sport extrême : le Snow Diving !

Durant 3 jours en avril 2008, Val Thorens, plus haute station de ski d’Europe située à 2300 mètres d’altitude, accueillera en exclusivité européenne le tout premier Snow Diving Show.
Ce nouveau sport extrême complètement déjanté est né en Nouvelle-Zélande il y a 2 ans. A l’instar du plongeon artistique en piscine, le snow diving consiste à plonger dans la poudreuse depuis un plongeoir haut de 10 mètres en réalisant des figures acrobatiques.

Une discipline ” folle ” venue de Nouvelle Zélande !

15 “snow divers’” Néo-Zélandais se sont regroupés pour l’organisation du show parmi lesquels figurent les pionniers de la discipline : Ryan COOPER, Rudy SMITH et Stanley IRONS.
Ces plongeurs sont issus des milieux de la glisse, du base jump et pour certains du plongeon acrobatique.
Compte tenu de la difficulté de la discipline - hauteur de plongeon et risques – 3 conditions principales doivent être impérativement réunies pour l’organisation d’un tel show :
une neige extrêmement souple
une épaisseur importante
des athlètes de haut niveau (entraînement, tenues spécifiques…).

Les ” plongeurs du ciel ” à Val Thorens

Découverte par un freerider de la station, lors d’un entraînement en août dernier en Nouvelle-Zélande, cette nouvelle discipline a séduit par son côté ” fou ” les différents acteurs de la station de Val Thorens. Désirant faire connaître leur sport en Europe, les organisateurs du Snow Diving Show ont choisi Val Thorens pour son enneigement exceptionnel - la station culmine à 2300 m d’altitude - et le savoir-faire des professionnels pour accueillir les événements sportifs d’envergure internationale.
La date définitive du Snow Diving Show sera fixée mi-novembre en fonction de la finalisation du calendrier avec les plongeurs. Elle est d’ores et déjà prévue pour le mois d’avril, mois où la hauteur de neige cumulée est à son maximum.

Fiche technique du Snow Diving Show
Station : Val Thorens – Savoie
Altitude : 2300 mètres
Hauteur plongeoir : 10 m
Réception du saut : bassin de neige poudreuse de 5 mètres de profondeur
Type de saut : plongeon avant, arrière, renversé, retourné, vrille, carpé…
Poids du plongeur : maximum 80 kg
Qualité de la neige : neige naturelle aérée par un système d’infiltration d’air comprimé
Equipement : combinaison en néoprène : 3 mm d’épaisseur
Temps d’immersion : moyenne de 10 secondes
Horaire du show : session de 2 heures de 14 à 16h.

Voir la  vidéo

Nouvelles remontées mécaniques à Val Thorens

Les débits des nouveaux appareils sont doublés, les gares à l’architecture modernes proposent des services tels que toilettes, transport par escalators, salles d’attente, expositions, billetterie……
Des dispositions adaptées sont prises pour le transport des handicapés et des débutants avec notamment l’installation d’un ascenseur. 10% des cabines ont spécialement été conçues pour faciliter le chargement de fauteuils. 
La nouvelle piste bleue, créée sous la télécabine, au départ de la station offre alors un accès facile sur le bas du domaine skiable, lequel s’étend de 1800 à 3230 mètres d’altitude.
20 millions d’euros sont investis par la SETAM (Société d’Exploitation des Téléphériques Tarentaise-Maurienne). Il s’agit de la plus importante réalisation de remontée mécanique, en France pour l’année 2007. 

C'est une bonne nouvelle pour le domaine skiable des 3 vallées, car les investissments dans les remontées mécaniques sont en baisse sensible cette année.

une saison d'été en pente douce

Il est fréquent d'entendre dans le milieu de la montagne que la saison d'été dure en fait un seul mois : du 15 Juillet au 15 Août. Bien souvent on doit également enlever la semaine entre les juilletistes et les aoûtiens. Que reste t-il ? Pas grand chose en fait. Quand on interroge les français sur le choix de leur destination d'été, la montagne représenterait 10 %.

Et pourtant, la montagne l'été, c'est quand même extraordinaire :

• des prix intéressants. Un exemple dans la vallée des belleville : 2 pièces 4 personnes : environ 300 euros.Ce tarif comprenant une carte multi activité par personne. Avec cette carte, nos clients peuvent faire un tas d'activités durant tout leur séjour.
• un endroit magique : de l'espace, de la liberté. On ne fait pas du "serviette contre serviette".
• des animations, des activités accessibles pour tout public.

Malgré tous ces atouts, la montagne l'été n'est pas une destination prisée par nos compatriotes. Pourquoi ce tel désintérêt pour les montagnes de Tarentaise ? D'abord et avant tout que notre image est celle de stations de sport d'hiver. On ne peut pas tout avoir. La communication station ( bien souvent co financée par la collectivité locale et par la société de remontées mécaniques ) est axée sur la saison d'hiver. Comment pourrait il en être autrement ? 98 % du Chiffre d'affaire des station est réalisé sur les 4 mois d'hiver. L'inverse serait un non sens.

Nos partenaires commerciaux ne sont pas très intéréssés, c'est un euphémisme, par la commercialisation de la saison d'été. Simple rappel : 20 % de 250 Euros ne corresponde pas à 20 % de 1000 euros. C'est une vérité première, mais on a tendance à l'oublier. Nos partenaires ne sont pas des philantrophes.

Alors que faire ?

le grand saut

J'ai participé le 19 Juin à une table ronde qui suivait l'intervention de Michel FOURNIER. Ce dernier va tenté, à la fin du mois d'Août de réaliser un saut de 40 000 mètres d'altitude. Il va mettre sa vie en jeu. Contrairement aux chefs d'entreprise qui prennent des risques très souvent, Michel FOURNIER, bien qu'il s'en défende, va "jouer avec sa vie".

C'est une belle leçon de modestie et d'humilité pour nous tous.

Pouyr plus d'infos sur ce projet incroyable :   http://www.legrandsaut.org/

hiver 2007 : les chiffres définitifs

Les dernières grandes stations alpines d'altitude fermeront leurs remontées mécaniques le 8 mai, avec un bilan saisonnier satisfaisant qui contraste avec celui de nombreuses stations de basse et moyenne altitude, victimes de la douceur, selon les professionnels.

La montagne française a connu cet hiver un recul de l'activité de 12% des journées skiées par rapport à la saison précédente, tous massifs confondus. Les recettes des remontées ont diminué de 10%, selon les données du Syndicat national des téléphériques (SNTF) révélées mercredi. Mais les disparités sont énormes selon les massifs, et surtout les stations. Si l'on compare les chiffres de cette saison à une moyenne lissée sur cinq ans, les Vosges enregistrent une baisse de 53%, le Jura de 42% et le Massif central de 18%. Les Pyrénées, elles, dégringolent de 26%, avec certaines stations de ce massif qui ont limité le recul à -3%, et d'autres qui n'ont pratiquement pas ouvert et sont en baisse de 95%. Les Alpes du sud progressent de 1,2%, la Haute-Savoie baisse de 6%, l'Isère de 16% et la Savoie, département qui concentre à lui seul 46% du chiffre d'affaires des remontées mécaniques françaises, limite la baisse à 2%.

Pour la Plagne (Savoie), plus importante station française (en termes de chiffre d'affaires des remontées mécaniques), l'activité progresse de 2% par rapport à la saison 2005-2006, qui avait réalisé le chiffre record de 57,6 millions d'euros, selon des chiffres provisoires qui devraient être corrigés à la hausse. "Les vacances de Pâques ont été excellentes, avec + 50% d'activité", souligne l'office du tourisme. Perchée à 2.300 m d'altitude, la plus haute station de France, Val Thorens (Savoie), va elle annoncer une progression de sa fréquentation de 3 à 4% sur l'année précédente, déjà excellente.

Des raisons d'être optimiste

Le directeur du SNTF, Laurent Reynaud, trouve dans les chiffres de la saison des raisons d'être optimiste: "Il faut les comparer avec les données de l'hiver 1989/90, durant lequel la chaleur et le manque de neige avaient fait chuter la fréquentation de la montagne de 30%. Cette année, nous avons eu l'hiver le plus chaud depuis 55 ans et la fréquentation est en baisse entre 10 et 15 %". Selon le président du SNTF, Jean-Charles Faraudo, "les exploitants ont développé la neige de culture, travaillé les pistes, les ont +végétalisées+ pour qu'elles retiennent mieux la neige. (...) Nous avons augmenté notre résistance aux aléas climatiques et nous avons une activité beaucoup plus robuste que le prétendent ceux qui annoncent la fin des sports d'hiver