Le blog des 3 Vallées

le développement durable en station : l'exemple des stations américaines

Je vous propose la lecture de cet article émanant de freepresse. On apprend que 40 % de la clientèle d'Aspen fait le choix de cette station à cause de son engagement écologique.

75 %du budget de cette station est consacré à l'information sur le thème " save snow".

Je ne sais pas si on a du retard ou de l'avance par rapport aux stations américaines, une chose est sure, grâce à leur organisation station ( un seul propriétaire de toutes les structures stations, au contraire des stations françaises qui comptent plusieurs acteurs économiques),  quand une décision est prise, elle est mise en action très rapidement.

Réhabilitation de l'immobilier touristique : Au tour de Valmorel

Jean-Luc Perrone a été  chargé de mission pour l'Oril (opération de réhabilitation de l'immobilier de loisir) pour la station de Valmorel. Sur le papier, ça fait rêver. Sur le terrain, c'est beaucoup plus compliqué. Explication : «D'abord, chaque opération nécessite un investissement financier important des propriétaires, qui sont souvent des personnes relativement âgées. En contrepartie de la subvention, on leur demande de mettre à disposition leur bien pendant au moins neuf ans. Psychologiquement, ce n'est pas facile. Certains craignent des dégradations. D'autres n'ont pas de souci financier et acceptent mal cette contrainte. On le remarque sur les stations qui nous ont précédées dans cette démarche.
«Quand on discute avec les propriétaires, ils se sentent souvent peu pris en considération par la station. Ils souhaitent devenir des partenaires et être reconnus en tant que tels. Ils apprécient parfois plus des gestes d'attention, même symboliques, (sur les forfaits par exemple) plutôt que des aides.»
L'idéal ici serait de réhabiliter 100 à 200 appartements, les travaux allant jusqu'à l'ouverture de deux petits logements pour n'en faire qu'un seul, correspondant plus aux attentes d'aujourd'hui. Mais c'est un objectif très ambitieux.»
Dernier blocage : le manque de confiance des propriétaires envers les agences immobilières chargées de gérer les biens. Certains se plaignent de commissions trop importantes, d'autres du manque d'entretien et de vigilance sur le choix du locataire.

Petit rappel : une agence immobilière n'a pas le droit de choisir ses clients locataires.

Holiski : la carte fidélité de la CDA

La Compagnie des Alpes va tester lors de la prochaine saison une nouvelle carte baptisée "Holiski" pour fidéliser sa clientèle sur les stations du groupe.

Une formule de ski à la carte qui sera valable sur Les Menuires, Méribel Alpina,Tignes, Val d'Isère,  Les Arcs/PeiseyVallandry, La Plagne, Serre-Chevalier et Le Grand Massif.

L'adhésion à Holiski est de 32 € par an. Elle se fait sur Internet ou depuis une borne mise en place dans l'une des stations. Le skieur dispose alors d'une carte qui lui évite les files d'attente aux caisses. Il choisit sa station et le montant correspondant aux journées skiées sera débité le mois suivant. Le système proposera des réductions d'au moins 15 % par rapport au prix du forfait journée. Pour Eric Guilpard, directeur de la communication à la CDA, «cette formule s'adresse à des personnes qui doivent skier plus de huit jours dans l'hiver pour rentabiliser leur carte. Mais l'objectif est surtout de les inciter à aller où ils veulent et quand ils veulent.»
Pratique pour le skieur, la formule fait cependant grincer des dents dans certaines stations du groupe, dont Tignes. Au début de l'été, son maire, Olivier Zaragoza, dénonçait «cette manière de gommer les spécificités de chaque station et d'organiser les flux de clientèle sans qu'elle ait son mot à dire». Faux, rétorquait Eric Guilpard : «Pourquoi chercherions-nous à prendre dans une station du groupe des clients pour les envoyer dans une autre station du même groupe ? Notre objectif est d'abord de faire skier plus des clients que nous n'avions pas jusque-là».

les problèmes de bruit en station : une avancée significative

Les plaintes de nos clients ( locataires ou propriétaires ) pour des problèmes de bruit sont importantes, sur les stations des Menuires, Val Thorens.  C'est une vraie problématique à laquelle chaque saison d'hiver, nous sommes confrontés. Nous nous devons de trouver rapidement des solutions pour faire en sorte que les clients qui viennent chercher le calme et le repos, puissent trouver satisfaction.

La commune a engagée une démarche de fond sur ce sujet, avec les différentes parties prenantes de la station.

Premier résultat : La station de Val thorens comptera 7 points de vidéo surveillance pour le prochain hiver 2008 2009. Ces derniers seront installés dans les endroits les plus stratégiques, et ils seront reliés à un poste de contrôle, chargé d'alerter en temps réel la brigade de gendarmerie.

Ces aménagements ont pour objectif de réduire de manière significative le bruit et toutes les gênes s'y rapportant.

C'est une piste intéressante. Il faut que l'on en trouve d'autres.

Chalet d'alpage la chasse : la traite des chèvres

l'été en pente douce

La commercialisation de la saison d'été en montagne reste un problème sans véritable réponse. Hormi les hébergeurs nationaux qui réussissent à limiter les dégâts, grâce à leur réseau commercial et à une stratégie de prix agressive, les autres hébergeurs sont en difficulté sur la mise en marché de cette saison touristique. Si les stations de montagne ne font pas de l'événementiel, il est très difficile d'attirer les clients vers elles. Et pourtant, la montagne l'été est un beau produit. La plupart des stations ont mis sur pied des produits avec une palette d'activités exceptionnelle, à un tarif très compétitif. Manque de communication ? météo défavorable ces 2 derniers étés ? On cherche les solutions.

 

Vers une charte des classes neige

Partant du constat que les écoles organisaient de moins en moins de classes de neige, l'Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) - Ski France organise, pour l'année 2008-2009, l'opération pilote « 100 stations - 100 classes de neige ». Elle vise à «mobiliser » les acteurs potentiellement intéressés par ces classes de découverte et à augmenter le nombre d'écoles participantes.

37 stations membres de Ski France sont partenaires de l'opération. Quatre académies pilotes ont été sélectionnées pour participer à la réflexion : Paris, Versailles, Grenoble et Nice. Les partenaires de l'opération doivent établir un protocole « précisant les modalités d'accueil des stations et les conditions de voyage des élèves» , indique l'ANMSM dans un communiqué.

Le protocole définirait quelles sont les villes émettrices avec un choix d'établissement, la définition de la durée du séjour, les transports et le financement et quelles sont les stations d'accueil. Il s'agirait également d'établir les activités proposées « dans le cadre d'un projet pédagogique» .

L'ANMSM organisera en juin prochain une rencontre nationale sur les Classes de Neige. Les représentants du ministère de l'Education nationale, les associations nationales d'élus, les organisations représentatives des parents d'élèves et des enseignants, les transporteurs, les hébergeurs et les professionnels de l'encadrement en montagne se réuniront durant l'événement.

A terme, l'ANMSM espère l'établissement d'une charte nationale en faveur de l'accueil des séjours qui deviendrait un document de référence pour organiser les classes de découverte en montagne.

Selon l'association, pour ce qui est des classes de neige, « les sorties scolaires de cinq nuitées ont diminué de 50% entre 1994-1995 et 2001-2002, au profit de sorties courtes, entre deux et quatre nuits ».
(Relaxnews)
Site : www.anmsm.fr

60 cm de neige

la saison qui semblait devoir se finir en queue de poisson va finalement se terminer dans d'excellentes conditions. La neige qui est tombée, et les températures particulièrement froides, vont permettre aux stations de saint martin, les menuires et val thorens d'avoir un enneigement de très grande qualité, jusqu'à la fin du mois de mai. Tout le domaine est ouvert, et les conditions sont vraiment fantastiques. Nos clients qui vont choisir de venir pour les vacances de Pâques dans la vallée des Belleville font le bon choix : prix très attractifs, programme d'animation chargée ( notamment pour les enfants ),  neige exceptionnel : que du bonheur.

le gps pour les stations de ski

Le plan des pistes déchiré, à peine lisible car trop froissé par plusieurs jours de ski, voilà une des joies des sports d'hiver dont on peut désormais se passer. Le GPS débarque en effet sur les pistes de ski.
Il ne s'agit pas ici d'un appareil dédié dont on se servira une fois par an mais d'une cartographie des pistes à installer sur un traditionnel GPS mobile.
Proposées par l'américain Mountain Dynamics, ces cartes baptisées SnowRanger s'installent en insérant une carte SD dans son navigateur. Rien de plus. En revanche, seuls les GPS Magellan et Garmin sont compatibles (pour les stations de ski française la compatibilité se limite à Magellan).
Une fois installée, cette cartographie ne permettra pas de se faire guider mais de connaître sur quel piste on se situe et à quel niveau.
Ces cartes sont proposées sous forme de pack. L'un, facturé 110 dollars, couvre une centaine de stations de ski françaises, dont les plus grandes : Les Arcs, Les Deux Alpes, Tignes...mais uniquement dans les Alpes. Autre choix, des cartes restreintes à des grands domaines comme les 3 Vallées ou l'Espace Killy, proposées à 45 dollars. On attend maintenant avec impatience la compatibilité avec d'autres marques de systèmes de navigation.

fin de la grève à Courchevel

Il faisait un temps radieux en ce début de semaine, sur les alpes françaises.
L'occasion idéale pour des milliers de vacanciers de profiter au maximum des joies de la glisse.
Sauf que...
Parfois, tout n'est pas si simple que cela.
Dès 9 heures du matin, il y avait foule devant les remontées mécaniques de Courchevel.Les 60 remontées mécaniques sont restées immobiles.
la plupart des salariés était en grève.
Cette grève  au moment des vacances de février, fait râler les vacanciers. Pour les salariés c'est le moment idéal pour faire pression sur une direction.
Des salariés qui à travers cette grève entendaient exprimer leur ras-le-bol de salaires jugés trop faible.
LE 25/02, les salariés ont obtenu gain de cause. Les salaires vont être revalorisés.
Mais les grévistes poursuivent la grève, car ils veulent obtenir la tête du directeur d'exploitation.
Et visiblement ils l'ont obtenu. Tout est rentré dans l'ordre depuix le 26/02 à  9H 20.

Deux questions pour terminer cette note.

Quel est le salaire moyen d'un employé de remontées mécaniques ? 

Est ce que ce genre de mouvement d'humeur préjudiciable pour tous les acteurs économiques des stations concernées, peut il se reproduire et faire tâche d'huile ?